Abstract: Public history, today, looks more international than ever. More than 300 people – coming from 40 different countries – participated in the 2016 annual conference of the International Federation for Public History (IFPH) (Bogotá, Colombia). However, recent political events indicate a return to nationalism and protectionism). In this context of uncertainty, it is critical to provide resources for public historians to pursue international projects.
DOI: dx.doi.org/10.1515/phw-2017-9018
Languages: Français, English, Deutsch
L’histoire publique est, aujourd’hui, plus internationale que jamais. Plus de 300 personnes – venant de 40 pays différents – ont participé à la conférence annuelle de la Fédération Internationale pour l’Histoire Publique (FIHP) en 2016. (Bogotá, Colombie).[1] Pourtant des exemples récents démontrent un retour à des politiques nationalistes et protectionnistes.[2] Dans ce contexte d’incertitude, il est crucial de fournir de nouvelles ressources pour développer les projets internationaux d’histoire publique.
Les ressources internationales
L’histoire publique internationale est confrontée à de nombreuses difficultés. D’une part, les définitions et les approches méthodologiques pour faire de l’histoire en public diffèrent selon les contextes culturels et politiques. D’autre part, même si les historiens publics souhaitent dépasser les cadres locaux et nationaux pour leurs projets, très peu de partenaires et de ressources sont à leur disposition. C’est pourquoi la FIHP a pour objectif de devenir un espace de développement des pratiques internationales. Une requête récurrente des conférences de la Fédération est de fournir à nos membres davantage de ressources pour faire et enseigner une histoire publique dans un contexte international.
Le Conseil National d’Histoire Publique (CNHP) – créé aux Etats-Unis – fournit certains conseils et listes de lectures,[3] mais son format restreint aux ressources en anglais et au contexte nord-américain limite son utilisation. Afin de créer de nouveaux cours et de tenir compte du contexte international, les nouveaux programmes d’histoire publique (par exemple à Paris, Cologne, ou Modène) ont besoin de ressources plus spécifiques. En septembre dernier, certains historiens publics ont donc décidé de former un groupe de travail qui présentera ses premiers résultats à la conférence annuelle de la FIHP à Ravenne en juin prochain. Composé de 18 participants de 11 nationalités différentes, le groupe a identifié quatre sujets de discussion.
Quelles compétences?
Bien que l’histoire publique soit avant tout pratiquée par des historiens, les processus de communication et de participation sont fondamentaux. Les historiens publics ont donc besoin de maitriser des compétences particulières pour travailler pour et avec le public. Le groupe de travail tente donc tout d’abord d’établir une liste de ces compétences que les étudiants doivent acquérir au sein des formations. Un comité du CNPH américain vient de publier un rapport sur les compétences et les savoirs demandés par les employeurs d’historiens publics. Outre les compétences traditionnelles telles que la recherche historique, l’écriture, et la communication, les employeurs sont de plus en plus attentifs à la maitrise des médias numériques, ou la capacité à collecter des fonds.[4] Même si cette étude nous renseigne sur bon nombre de pratiques, son utilité reste majoritairement limitée au contexte nord-américain. En contactant des historiens publics et en analysant des offres d’emploi dans le reste du monde, le groupe de travail s’attache à créer une modeste mais utile liste internationale de compétences selon les sites (musées, archives), médias (histoire orale, histoire digitale), et champs (politiques publiques, consultants).
La liste de compétences peut également servir à enseigner l’histoire publique. Comme l’explique l’historienne allemande Christine Gundermann dans notre groupe, le premier cours de la première année n’affecte pas seulement l’idée générale que les étudiants se font de l’histoire publique, mais il établit également un lien entre théorie et pratiques, méthodologies de recherche, et production historiques. La plupart des programmes offrent régulièrement un cours d’introduction à l’histoire publique, donc nous avons décidé de créer une proposition de cours type. Deux options sont possibles pour développer les aspects internationaux. Nous envisageons tout d’abord de proposer un modèle général pouvant être utilisé dans différents contextes pour enseigner un cours d’introduction. Nous travaillons également sur un format de cours collaboratif entre plusieurs programmes pour enseigner l’histoire publique internationale.
Langues et éthique comme obstacles?
Toute tentative de développer une histoire publique internationale rencontre un problème de ressources linguistiques. Malgré de rares exceptions,[5] la plupart des ressources en histoire publique sont en anglais. Par exemple, les seuls manuels d’histoire publique sont publiés en anglais.[6] Bien que la notion d’histoire publique ait été inventée aux Etats-Unis dans les années 1970 et s’est depuis répandue dans les pays anglo-saxons, de nombreuses ressources existent dans d’autres langues quant aux champs spécifiques de l’histoire publique – histoire orale, musées, ou histoire digitale par exemple. Toutefois, ces ressources sont souvent déconnectées de la notion plus large d’histoire publique. Le groupe travaille donc à la construction d’une base de données de ressources multilingues (allemand, italien, français, espagnol, hollandais, polonais, portugais et anglais).
Le manque de pluralité linguistique n’est pas la seule barrière pour une histoire publique internationale. Les définitions diffèrent selon les contextes et acteurs. Cette variété affecte les perceptions du rôle de l’historien. Le fait que les historiens publics travaillent souvent avec et pour des acteurs non-académiques a fait l’objet de critiques acerbes. Déjà dans les années 1980, Peter Novick associait les distorsions du passé avec les pressions subies par les historiens en dehors des milieux académiques.[7] Dans le but d’encourager les discussions sur les rôles des historiens, le groupe de travail propose de mieux définir les problèmes éthiques de l’histoire publique. En 2007, le CNHP a mis-à-jour son Code de l’Ethique et d’Activités Professionnelles. [8] Bien que ce Code soit généralement considéré comme une référence en histoire publique, l’internationalisation du champ questionne son adaptation à d’autres contextes. Le groupe de travail va donc explorer une première étape dans la rédaction de conseils étiques pour une histoire publique internationale.
Bien que le terme ait été inventé aux Etats-Unis, l’histoire publique n’est pas un modèle nord-américain. L’internationalisation de l’histoire publique crée un espace plus global de discussion du rôle de l’historien dans nos sociétés. Par les ressources qu’il veut promouvoir, le groupe de travaille doit être perçu comme une étape supplémentaire dans la possibilité de faire et d’enseigner l’histoire publique aux travers des frontières.
_____________________
Lectures supplémentaires
- Theodore Karamanski (ed.), Ethics and Public History: An Anthology (Malabar: Krieger Pub Co, 1990).
Resources sur le web
- Working Group “Teaching Public History: An International Working Group”, unpublished proposal for the 2017 IFPH annual conference, http://bit.ly/2knHdjz (consulté le 4 Mars 2017).
_____________________
[1] Voir le programme de la conférence: http://ifph.hypotheses.org/1056 (consulté le 4 Mars 2017).
[2] David Dean, “The Canadian Historical Association Speaks Out about Poland’s New History Law”, IFPH website , December 19, 2016, http://ifph.hypotheses.org/1238 (consulté le 4 Mars 2017).
[3] National Council on Public History, Resources for Public History Educators at the Graduate and Undergraduate level , NCPH website, http://ncph.org/publications-resources/educators/graduate-and-undergraduate/ (consulté le 4 Mars 2017).
[4] Philip Scarpino and Daniel Vivian, “What Do Public History Employers Want? Report of the Joint AASLH-AHA-NCPH-OAHTask Force on Public History Education and Employment” NCPH Curriculum and Training Committee, https://drive.google.com/file/d/0B-biwE1hFJQJdmdsTTlMbGc2Rkk/view (consulté le 31 Mars 2017)
[5] Ana Maria Mauad, Juniele Rabêlo de Almeida e Ricardo Santhiago, História pública no Brasil: Sentidos e itineraries, Letra E Voz, 2016.
[6] Thomas Cauvin, Public History. A Textbook of Practice , New York/London: Routledge, 2016; Faye Sawyer, Public History. A Practical Guide, London: Bloomsbury, 2015.
[7] Peter Novick, That Noble Dream: The ‘Objectivity Question’ and the American Historical Profession , Cambridge: Cambridge University Press, 1988.
[8] National Council on Public History, Code of Ethics and Professional Conduct , 2007, http://ncph.org/publications-resources/educators/graduate-and-undergraduate/ (consulté le 4 Mars 2017).
_____________________
Crédits illustration
Level crossing barriers lifting, Downham Market Looking west away from the town centre © Andy F. via wikimedia
Citation recommandée
Cauvin, Thomas: Traverser les frontières : une histoire publique internationale. In: Public History Weekly 5 (2017) 13, DOI: dx.doi.org/10.1515/phw-2017-9018
Public history, today, looks more international than ever. More than 300 people – coming from 40 different countries – participated in the 2016 annual conference of the International Federation for Public History (IFPH) (Bogotá, Colombia).[1] However, recent political events indicate a return to nationalism and protectionism).[2] In this context of uncertainty, it is critical to provide resources for public historians to pursue international projects.
International Resources
International public history faces theoretical and practical challenges. On the one hand, the definitions and approaches to make history in public vary according to cultural contexts. On the other hand, even if they wish to go beyond local or national barriers, public historians may not find partners and resources to create international projects. This is why the IFPH wants to become a facilitator for international discussions and practices. One regular request from previous IFPH conferences has been to provide more teaching materials and resources, in order to create and develop courses in international contexts.
The U.S.-based National Council of Public History (NCPH) does provide some guidelines and literature,[3] but its limited scope and the focus on English resources provide little help. In order to create new courses and to work in an international context, new public history Master’s programs (such as those in Paris, Cologne, or Modena) need specific resources. Some public historians, therefore, decided last September to create a working group that will present its first set of resources at the forthcoming IFPH conference in Ravenna (June 2017). Composed of eighteen participants from eleven countries, the working group identified four major fields of discussion.
Which Skills?
Communication and collaboration are at the core of public history practices. So, although public historians are, first of all, historians, they also need specific skills in order to work for or with the public. The working group first addresses the list of those specific skills that students can expect to obtain through public history training. The NCPH’s task force recently published a report on “skills and knowledge most valued by employers”. In addition to more traditional skills for public historians, such as research, writing, and communication, employers pay increasing attention to digital media, fundraising, and project management.[4] However useful this survey may be, it is very much connected to the North American context. By contacting practitioners and collecting job offers in different parts of the world, the working group is creating a more humble but still useful international list of public history skills by sites (museums, archives), medium (oral history, digital history), and field (public policy, consulting, and others).
The list of skills actually relates to a larger question about how to teach public history. As the German historian, Christine Gundermann, explains in our proposal, the first class of the first year not only affects students’ general ideas about public history but also lays down a path to theories or concepts of history, preferred research methodologies, as well as a path to producing history. Most programs regularly offer an Introduction to Public History course, so we decided to create a sample syllabus for such a course. In order to encourage international approaches, two options are possible. First, we wish to propose a sample syllabus that can be used to teach an Introduction to Public History in different contexts. Second, the group is also working on a syllabus to teach an International Public History course based on the collaboration of several programs.
Language and Ethics as National Barriers?
Any attempt to internationalize public history is still confronted with a linguistic barrier. Apart from rare examples,[5] most of the literature that deals with public history is in English. The only examples of public history textbook are, to date, distributed by Anglo-Saxon publishers.[6] Even though the term public history was invented in the United States in the 1970s and spread through Anglo-Saxon networks, numerous resources for the various public practices exist in different languages – oral history, museums, and digital history, for instance. These resources are, however, usually disconnected from each other and from the larger field of public history. The working group is creating a database of resources about the main public history practices in eight languages (German, Italian, French, Spanish, Dutch, Polish, Portuguese and English).
The lack of multi-lingual resources is not the only barrier to international public history. Definitions of the field differ, according to countries and actors. This variety affects the perceptions of the role of historians. Because public historians often work with and for non-academic actors, their work has sometimes been subjected to criticism. For instance, in the 1980s, Peter Novick linked historical distortion with the pressure experienced by public historians while working for non-academic actors.[7] In order to foster discussion about the changing roles of historians, the working group decided to explore the issue of ethics in international public history. In 2007, the NCPH updated its Code of Ethics and Professional Conduct.[8] Although the Code is widely regarded as an authoritative guide, the internationalization of the field raises questions about its transferability to other contexts. The working group wishes to initiate the first steps towards proposing international guidelines for ethics in public history.
Although the term was invented in the United States, public history is by no means an American concept. The internationalization of public history creates a common space for discussion about the changing role of historians in our contemporary societies. The working group should be viewed as a step towards providing historians with the capacity to go beyond local and national barriers, in order to do and teach public history.
_____________________
Further Reading
- Theodore Karamanski (ed.), Ethics and Public History: An Anthology. Malabar: Krieger Pub Co, 1990.
Web Resources
- Working Group “Teaching Public History: An International Working Group”, unpublished proposal for the 2017 IFPH annual conference, http://bit.ly/2knHdjz (accessed 12 March 2017).
_____________________
[1] See the program of the conference: http://ifph.hypotheses.org/1056 (accessed 4 March 2017).
[2] David Dean, “The Canadian Historical Association Speaks Out about Poland’s New History Law”, IFPH website , December 19, 2016, http://ifph.hypotheses.org/1238 (accessed 4 March 2017).
[3] National Council on Public History, Resources for Public History Educators at the Graduate and Undergraduate level , NCPH website, http://ncph.org/publications-resources/educators/graduate-and-undergraduate/ (accessed 4 March 2017).
[4] Philip Scarpino and Daniel Vivian, “What Do Public History Employers Want? Report of the Joint AASLH-AHA-NCPH-OAHTask Force on Public History Education and Employment” NCPH Curriculum and Training Committee, https://drive.google.com/file/d/0B-biwE1hFJQJdmdsTTlMbGc2Rkk/view (accessed March 31, 2017).
[5] Ana Maria Mauad, Juniele Rabêlo de Almeida e Ricardo Santhiago, História pública no Brasil: Sentidos e itineraries, Letra E Voz, 2016.
[6] Thomas Cauvin, Public History. A Textbook of Practice , New York/London: Routledge, 2016; Faye Sawyer, Public History. A Practical Guide, London: Bloomsbury, 2015.
[7] Peter Novick, That Noble Dream: The ‘Objectivity Question’ and the American Historical Profession , Cambridge: Cambridge University Press, 1988.
[8] National Council on Public History, Code of Ethics and Professional Conduct , 2007, http://ncph.org/publications-resources/educators/graduate-and-undergraduate/ (accessed 4 March 2017).
_____________________
Image Credits
Level crossing barriers lifting, Downham Market Looking west away from the town centre © Andy F. via wikimedia
Recommended Citation
Cauvin, Thomas: Crossing Barriers: an International Public History. In: Public History Weekly 5 (2017) 13, DOI: dx.doi.org/10.1515/phw-2017-9018
Public History hat heute mehr denn je eine internationale Bedeutung. Über 300 Menschen aus 40 Ländern nahmen 2016 an der Tagung der International Federation for Public History (IFPH) in Bogotá, Kolumbien, teil.[1] Allerdings deuten jüngste politische Ereignisse auf eine Rückkehr zu Nationalismus und Protektionismus hin.[2] In diesem Kontext der Unsicherheit ist es entscheidend, Ressourcen für Public Historians bereit zu stellen, um internationale Projekte zu verfolgen.
Internationale Ressourcen
Internationale Public History wird mit theoretischen und praktischen Herausforderungen konfrontiert. Auf der einen Seite variieren Definitionen und Zugänge je nach kulturellen Kontexten. Auf der anderen Seite werden Public Historians, auch wenn sie sich jenseits von lokalen und nationalen Grenzen bewegen wollen, eventuell weder Partner noch Ressourcen finden, um internationale Projekte ins Leben zu rufen. Deshalb möchte die IFPH Vermittlerin für internationale Diskussionen und Praktiken werden. Eine regelmäßige Forderung aus früheren IFPH-Tagungen lautet: mehr Lehrmaterialien und Ressourcen bereitstellen, um Kurse in internationalen Kontexten zu erstellen und entwickeln.
Die in den USA beheimatete National Council of Public History (NCPH) bietet einige Richtlinien und Literaturquellen an,[3] aber wegen ihres eingeschränkten Geltungsbereichs und ihres Fokus’ auf englischsprachige Ressourcen ist sie nur von geringem Nutzen. Um neue Kurse zu erstellen und in einem internationalen Kontext zu arbeiten, brauchen neue Master-Programme in Public History (wie z.B. die von Paris, Köln oder Modena) spezifische Ressourcen. Daher entschieden sich einige Public Historians im vergangenen September, eine Arbeitsgruppe zu gründen, die ihre erste Zusammenstellung von Ressourcen bei der bevorstehenden Tagung der IFPH in Ravenna (Juni 2017) präsentieren wird. Die Arbeitsgruppe umfasst 18 TeilnehmerInnen aus 11 Ländern und sie hat vier Hauptfelder der Diskussion identifiziert.
Welche Fertigkeiten?
Kommunikation und Kollaboration bilden den Kern der in Public History gefragten Praktiken. Obwohl Public Historians zuallererst HistorikerInnen sind, brauchen sie daher bestimmte Fertigkeiten, um für die Öffentlichkeit und mit ihr zu arbeiten. Die Arbeitsgruppe beschäftigt sich zunächst mit den spezifischen Fertigkeiten, die Studierende durch ihre Ausbildung in Public History zu erwerben erwarten können. Der Arbeitsstab der NCPH hat jüngst einen Bericht über “Fertigkeiten und Wissen, die Arbeitgeber am meisten schätzen” veröffentlicht. Zusätzlich zu den eher traditionellen Fertigkeiten für Public Historians wie Forschung, Schreiben und Kommunikation, achten ArbeitgeberInnen zunehmend auf Fähigkeiten im Umgang mit digitalen Medien, Geldbeschaffung und Projektmanagement.[4] Ungeachtet der Nützlichkeit dieser Studie bleibt sie dem US-Kontext sehr verbunden. Die Arbeitsgruppe arbeitet mittels Kontakten zu PraktikerInnen und dem Sammeln von StellenanzeigInnen aus unterschiedlichen Ländern an der Erstellung einer bescheidener aber trotzdem nützlichen Liste von Fertigkeiten in Public History, die nach Einsatzbereich (Museen, Archiven), Medium (Oral History, digitale Geschichte) und Arbeitsfeld (öffentliche Politik, Beratung usw.) geordnet ist.
Die Liste der Fähigkeiten bezieht sich eigentlich auf die übergeordnete Frage, wie Public History unterrichtet werden soll. Wie die deutsche Historikerin Christine Gundermann in unserem Vorschlag erklärt, beeinflusst die erste Lerneinheit im ersten Studienjahr nicht nur die allgemeinen Vorstellungen der Studierenden über Public History, sondern legt auch den Weg zu Theorien oder Konzepten über Geschichte fest, und ebenso zu bevorzugten Forschungsmethoden wie auch die Art und Weise, wie Geschichte produziert wird. Die meisten Programme bieten regelmäßig einen Kurs “Einführung in Public History” an; wir haben deshalb beschlossen, einen exemplarischen Syllabus für einen solchen Kurs zu entwerfen. Um internationale Zugänge zu fördern, gibt es zwei mögliche Optionen. Erstens, wir möchten einen exemplarischen Syllabus vorschlagen, der es ermöglicht, die Einführung in Public History in unterschiedlichen Kontexten zu lehren. Zweitens beschäftigt die Arbeitsgruppe sich auch mit einem Syllabus, mit dem einen Kurs in internationale Public History basierend auf die Kollaboration mehrerer Studiengänge gelehrt werden kann.
Sprache und Ethik als nationale Grenzen?
Jeder Versuch, Public History zu internationalisieren, wird mit einer linguistischen Barriere konfrontiert. Abgesehen von wenigen Ausnahmen[5] ist die meiste Literatur zu Public History englischsprachig. Bislang werden die einzigen Exemplare von Lehrwerken zu Public History von angelsächsischen Verlagen verbreitet.[6] Auch wenn der Begriff Public History in den Vereinigten Staaten in den 70-er Jahren geprägt und durch angelsächsische Netzwerke ausgebreitet wurde, existieren zahlreiche Ressourcen über die unterschiedlichen öffentlichen Praktiken in mehreren Sprachen, z.B. über Oral History, Museen und digitale Geschichte. Diese Ressourcen sind aber normalerweise voneinander und von dem größeren Bereich der Public History separiert. Die Arbeitsgruppe erstellt einen Datenbestand von Ressourcen zu den Hauptpraktiken von Public History in acht Sprachen (Deutsch, Italienisch, Französisch, Spanisch, Niederländisch, Polnisch, Portugiesisch und Englisch).
Das Fehlen von multilingualen Ressourcen ist nicht die einzige Barriere für Public History. Definitionen in dem Arbeitsgebiet unterscheiden sich je nach Land und Akteuren. Diese Vielfalt beeinflusst die Wahrnehmung der Rolle von HistorikerInnen. Weil Public Historians oftmals mit nichtakademischen Akteuren arbeiten, wird ihre Arbeit manchmal kritisiert. Zum Beispiel verband Peter Novick in den 1980-er Jahren geschichtliche Verzerrungen mit dem Druck, den Public Historians während der Arbeit mit nichtakademischen Akteuren erfuhren. Um die Diskussion um die sich verändernden Rollen von HistorikerInnen zu unterstützen, beschloss die Arbeitsgruppe, die Frage der Ethik in der internationalen Public History zu untersuchen. In 2007 hat die NCPH ihren Ethikkodex (Code of Ethics and Professional Conduct) aktualisiert.[8] Auch wenn der Kodex weithin als eine zuverlässige Anleitung betrachtet wird, wirft die Internationalisierung des Arbeitsgebiets Fragen zu seiner Übertragbarkeit auf andere Kontexte auf. Die Arbeitsgruppe möchte erste Schritte einleiten, um internationale Ethik-Richtlinien für Public History vorzuschlagen.
Auch wenn der Begriff in den Vereinigten Staaten geprägt wurde, ist Public History keinesfalls ein amerikanisches Konzept. Die Internationalisierung von Public History eröffnet einen gemeinsamen Raum für Diskussionen über die sich verändernde Rolle von HistorikerInnen in unseren gegenwärtigen Gesellschaften. Die Arbeitsgruppe sollte als ein Schritt betrachtet werden, der HistorikerInnen mit der Fähigkeit ausstattet, lokale und nationale Grenzen zu überwinden, um Public History zu betreiben und zu lehren.
_____________________
Literaturhinweise
- Theodore Karamanski (Hg.): Ethics and Public History: An Anthology. Malabar 1990.
Webressourcen
- Working Group “Teaching Public History: An International Working Group”, unpublished proposal for the 2017 IFPH annual conference, http://bit.ly/2knHdjz (letzter Zugriff 4.03.2016).
_____________________
[1] Siehe Programm der Tagung: http://ifph.hypotheses.org/1056
[2] David Dean: The Canadian Historical Association Speaks Out about Poland’s New History Law, IFPH-Website, December 19, 2016, http://ifph.hypotheses.org/1238 (letzter Zugriff 4.03.2017).
[3] National Council on Public History: Resources for Public History Educators at the Graduate and Undergraduate level, NCPH website, http://ncph.org/publications-resources/educators/graduate-and-undergraduate/ (letzter Zugriff 4.03.2017).
[4] Philip Scarpino and Daniel Vivian, “What Do Public History Employers Want? Report of the Joint AASLH-AHA-NCPH-OAHTask Force on Public History Education and Employment” NCPH Curriculum and Training Committee, https://drive.google.com/file/d/0B-biwE1hFJQJdmdsTTlMbGc2Rkk/view (letzter Zugriff 31.03.2017).
[5] Ana Maria Mauad, Juniele Rabêlo de Almeida, Ricardo Santhiago: História pública no Brasil: Sentidos e itineraries. Letra E Voz, 2016.
[6] Thomas Cauvin: Public History. A Textbook of Practice, New York/London 2016; Faye Sawyer: Public History. A Practical Guide, London 2015.
[7] Peter Novick: That Noble Dream: The ‘Objectivity Question’ and the American Historical Profession. Cambridge 1988.
[8] National Council on Public History: Code of Ethics and Professional Conduct, 2007, http://ncph.org/publications-resources/educators/graduate-and-undergraduate/ (letzter Zugriff 4.03.2017).
____________________
Abbildungsnachweis
Level crossing barriers lifting, Downham Market Looking west away from the town centre © Andy F. via wikimedia
Übersetzung
Jana Kaiser (kaiser /at/ academic-texts. de)
Empfohlene Zitierweise
Cauvin, Thomas: Grenzen überschreiten: eine Internationale Public History. In: Public History Weekly 5 (2017) 13, DOI:dx.doi.org/10.1515/phw-2017-9018.
Copyright (c) 2017 by De Gruyter Oldenbourg and the author, all rights reserved. This work may be copied and redistributed for non-commercial, educational purposes, if permission is granted by the author and usage right holders. For permission please contact the editor-in-chief (see here). All articles are reliably referenced via a DOI, which includes all comments that are considered an integral part of the publication.
The assessments in this article reflect only the perspective of the author. PHW considers itself as a pluralistic debate journal, contributions to discussions are very welcome. Please note our commentary guidelines (https://public-history-weekly.degruyter.com/contribute/).
Categories: 5 (2017) 13
DOI: dx.doi.org/10.1515/phw-2017-9018
Tags: Language: French, Public History, University syllabus (Studienprogramm), University teaching (Hochschuldidaktik)